Parmiceux-ci, « De la société et de la conversation » évoque la rencontre de Théodecte par Jean de la Bruyère qui voit en lui un être malpoli, moqueur et égocentrique. Il faut replacer cette oeuvre dans son contexte historique. Les Caractères furent créés durant l'expansion et « l'apogée » du classicisme, c'est-à-dire entre 1660 a 1715 en grande partie durant le règne de LaBruyère, Les Caractères, livres V à X (1688) Textes ayant fait l’objet d’une étude détaillée : 1. Livre V, « De la société et de la conversation », fragment 7. 2. Livre VII, « De la ville », fragment 4. 3. Livre IX, « Des Grands », fragment 50. Intitulé du parcours : La comédie sociale . Textes ayant fait l’objet d’une étude détaillée : Autres lectures. Indiquer Textedu Chapitre "De la superstition" Atramenta. Retour à l'accueil Atramenta. Les Caractères Par Jean de LA BRUYÈRE. Œuvre du domaine public. Date de publication sur Atramenta : 10 mars 2011 à 13h29. Dernière modification : 7 décembre 2018 à 8h40. Vous êtes en mode "plein écran". Lire en mode normal (façon ereader) De la superstition. La superstition Lessalons haussent la pratique de la conversation à un art de vivre, d’où le chapitre « De la société et de la conversation » que lui consacre La Bruyère dans ses Caractères. De ce fait, l’érudition est bannie, car il faut d’abord « plaire » et les règles de la bienséance s’imposent, un code de politesse mondaine auquel doit obéir le parfait " honnête homme ". Denonciationd’une societe fondee sur les apparences, ou tout jugement ne peut qu’etre hatif, a priori, errone. L’homme se trompe, sur lui-meme et sur les autres. XIII – De la mode : La Bruyere montre les mefaits de la mode sur l’homme, qui se laisse dominer par des considerations superficielles et ephemeres. Àpartir de cet inventaire, on entre dans la séquence centrale, qui est sociale, et culminera dans « De l’homme » comme synthèse des analyses diffractées de la vie en société. « De la société et de la conversation » offre la syntaxe des relations permettant de faire corps social : c’est l’équivalent des ouvrages de l’esprit hdMz. Publiés pour la première fois en 1688, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle présentent une collection de réflexions, maximes et portraits, qui s'est enrichie au fil des éditions successives. Au dessein initial de peindre l'être humain s'est substituée progressivement une représentation de la comédie sociale. IConnaître l'œuvre 1 L'auteur et le contexte Issu de la bourgeoisie, Jean de La Bruyère 1645-1696 acquiert une charge de trésorier après des études de droit. En 1684, sa carrière connaît une ascension notable il devient précepteur du duc Louis de Bourbon, petit-fils du Grand Condé. La Bruyère entre à l'Académie française en 1693 et prend le parti des Anciens », admirateurs et imitateurs de l'Antiquité, dans la querelle » qui les oppose aux Modernes », soucieux de renouveler les formes artistiques. 2 Structure de l'œuvre Inspirée des Caractères du Grec Théophraste 372-287 av l'œuvre de La Bruyère se présente comme une traduction de l'auteur antique, sorte de caution morale et littéraire. Au fil des éditions 1688-1696, La Bruyère y ajoute un mélange original de descriptions, remarques et aphorismes dans le goût de l'époque classique, qui rejoint l'esthétique de la conversation mondaine. Au-delà du désordre apparent de l'œuvre, de la fragmentation de ses énoncés, certains regroupements apparaissent les livres I à IV dépeignent la psychologie de l'homme son esprit, son mérite, son cœur ; les livres V à X proposent une peinture de la société et du pouvoir ; les livres XI à XVI étudient l'homme dans une perspective morale et religieuse. IIComprendre le parcours 1 Un miroir de la société Je rends au public ce qu'il m'a prêté » La Bruyère fait autant œuvre d'historien, à la manière de Saint-Simon, que de moraliste à l'instar de La Rochefoucauld. mot clé Un moraliste observe et décrit le comportement de ses semblables. S'il cherche à instruire le lecteur, il ne se fait pas pour autant moralisateur. La société dépeinte dans Les Caractères n'est plus régie par l'ordre ancien les Grands » n'ont plus que les dehors » de l'aristocratie et la bourgeoisie se hisse au rang de cette dernière par l'argent et les intrigues. Toutes les conditions – de l'artisan au souverain – et tous les profils psychologiques – de la coquette au distrait – sont décrits. Cet examen détaillé oppose ceux qui sont utiles au fonctionnement de la société à ceux dont le comportement n'est fondé que sur le paraître et l'artifice, et qui la dénaturent. 2 Divertir en corrigeant les mœurs La Bruyère excelle dans l'art du portrait. Les caricatures qu'il dresse de ses contemporains visent à créer des types » humains. La façon dont il met en scène les travers et les manies des hommes suscite le rire et fait écho, de manière efficace, au thème du theatrum mundi théâtre du monde. Au-delà du traité rhétorique, l'œuvre s'apparente souvent à une comédie aux accents baroques. mot clé La notion de theatrum mundi est un héritage baroque. Au sein de la société, chacun joue un rôle, consciemment ou malgré lui, sur la grande scène du monde. Le style de l'auteur s'attache à mettre au jour les défauts des êtres et les tares de la société la précision des formules fouille les replis de l'âme humaine ; l'exagération et le goût de l'anecdote emportent le rire. Le comique devient un instrument puissant au service de la critique des institutions et des préjugés dont se souviendront les philosophes des Lumières. DE LA SOCIÉTÉ ET DE LA CONVERSATIONG** et H** sont voisins de campagne, et leurs terres sont contiguës ; ils habitent une contrée déserte et solitaire. Éloignés des villes et de tout commerce, il semblait que la fuite d'une entière solitude ou l'amour de la société eût dû les assujettir à une liaison réciproque ; il est cependant difficile d'exprimer la bagatelle qui les a fait rompre, qui les rend implacables l'un pour l'autre, et qui perpétuera leurs haines dans leurs descendants. Jamais des parents, et même des frères, ne se sont brouillés pour une moindre suppose qu'il n'y ait que deux hommes sur la terre, qui la possèdent seuls, et qui la partagent toute entre eux deux je suis persuadé qu'il leur naîtra bientôt quelque sujet de rupture, quand ce ne serait que pour les est souvent plus court et plus utile de cadrer aux autres que de faire que les autres s'ajustent à nous. ÉD. 7.49J'approche d'une petite ville, et je suis déjà sur une hauteur d'où je la découvre. Elle est située à mi-côte ; une rivière baigne ses murs, et coule ensuite dans une belle prairie ; elle a une forêt épaisse qui la couvre des vents froids et de l'aquilon. Je la vois dans un jour si favorable, que je compte ses tours et ses clochers ; elle me paraît peinte sur le penchant de la colline. Je me récrie, et je dis Quel plaisir de vivre sous un si beau ciel et dans ce séjour si délicieux ! » Je descends dans la ville, où, je n'ai pas couché deux nuits, que je ressemble à ceux qui l'habitent j'en veux sortir. ÉD. 5.50Il y a une chose que l'on n'a point vue sous le ciel, et que selon toutes les apparences on ne verra jamais c'est une petite ville qui n'est divisée en aucuns partis ; où les familles sont unies, et où les cousins se voient avec confiance ; où un mariage n'engendre point une guerre civile ; où la querelle des rangs ne se réveille pas à tous moments par l'offrande, l'encens et le pain bénit, par les processions et par les obsèques ; d'où l'on a banni les caquets, le mensonge et la médisance ; où l'on voit parler ensemble le bailli et le président, les élus et les assesseurs ; où le doyen vit bien avec des chanoines ; où les chanoines ne dédaignent pas les chapelains, et où ceux-ci souffrent les chantres. ÉD. 4.51Les provinciaux et les sots sont toujours prêts à se fâcher, et à croire qu'on se moque d'eux ou qu'on les méprise il ne faut jamais hasarder la plaisanterie, même la plus douce et la plus permise, qu'avec des gens polis, ou qui ont de l'esprit. ÉD. 4.52On ne prime point avec les grands, ils se défendent par leur grandeur ; ni avec les petits, ils vous repoussent par le qui vive. ÉD. 5.53Tout ce qui est mérite se sent, se discerne, se devine réciproquement si l'on voulait être estimé, il faudrait vivre avec des personnes estimables. ÉD. 5.54Celui qui est d'une éminence au-dessus des autres qui le met à couvert de la repartie, ne doit jamais faire une raillerie y a de petits défauts que l'on abandonne volontiers à la censure, et dont nous ne haïssons pas à être raillés ce sont de pareils défauts que nous devons choisir pour railler les des gens d'esprit, c'est le privilège des sots ils sont dans le monde ce que les fous sont à la cour, je veux dire sans conséquence. ÉD. 4.57La moquerie est souvent indigence d' le croyez votre dupe s'il feint de l'être, qui est plus dupe de lui ou de vous ?59Si vous observez avec soin qui sont les gens qui ne peuvent louer, qui blâment toujours, qui ne sont contents de personne, vous reconnaîtrez que ce sont ceux mêmes dont personne n'est content. ÉD. 4.60 DE LA SOCIÉTÉ ET DE LA CONVERSATION Pour vous, dit Euthyphron, vous êtes riche, ou vous devez l'être dix mille livres de rente, et en fonds de terre, cela est beau, cela est doux, et l'on est heureux à moins », pendant que lui qui parle ainsi a cinquante mille livres de revenu, et qu'il croit n'avoir que la moitié de ce qu'il mérite. Il vous taxe, il vous apprécie, il fixe votre dépense et s'il vous jugeait digne d'une meilleure fortune, et de celle même où il aspire, il ne manquerait pas de vous la souhaiter. Il n'est pas le seul qui fasse de si mauvaises estimations ou des comparaisons si désobligeantes le monde est plein d'Euthyphrons. ÉD. 7.25Quelqu'un, suivant la pente de la coutume qui veut qu'on loue, et par l'habitude qu'il a à la flatterie et à l'exagération, congratule Théodème sur un discours qu'il n'a point entendu, et dont personne n'a pu encore lui rendre compte il ne laisse pas de lui parler de son génie, de son geste, et surtout de la fidélité de sa mémoire ; et il est vrai que Théodème est demeuré court. ÉD. 5.26L'on voit des gens brusques, inquiets, suffisants, qui bien qu'oisifs et sans aucune affaire qui les appelle ailleurs, vous expédient, pour ainsi dire, en peu de paroles, et ne songent qu'à se dégager de vous ; on leur parle encore, qu'ils sont partis et ont disparu. Ils ne sont pas moins impertinents que ceux qui vous arrêtent seulement pour vous ennuyer ils sont peut-être moins incommodes. ÉD. 4.27Parler et offenser, pour de certaines gens, est précisément la même chose. Ils sont piquants et amers ; leur style est mêlé de fiel et d'absinthe la raillerie, l'injure, l'insulte leur découlent des lèvres comme leur salive. Il leur serait utile d'être nés muets ou Stupides ce qu'ils ont de vivacité et d'esprit leur nuit davantage que ne fait à quelques autres leur sottise. Ils ne se contentent pas toujours de répliquer avec aigreur, ils attaquent souvent avec insolence ; ils frappent sur tout ce qui se trouve sous leur langue, sur les présents, sur les absents ; ils heurtent de front et de côté, comme des béliers demande-t-on à des béliers qu'ils n'aient pas de cornes ? De même n'espère-t-on pas de réformer par cette peinture des naturels si durs, si farouches, si indociles. Ce que l'on peut faire de mieux, d'aussi loin qu'on les découvre, est de les fuir de toute sa force et sans regarder derrière soi. ÉD. 5.28Il y a des gens d'une certaine étoffe ou d'un certain caractère avec qui il ne faut jamais se commettre, de qui l'on ne doit se plaindre que le moins qu'il est possible, et contre qui il n'est pas même permis d'avoir raison. ÉD. 5.29Entre deux personnes qui ont eu ensemble une violente querelle, dont l'un a raison et l'autre ne l'a pas, ce que la plupart de ceux qui y ont assisté ne manquent jamais de faire, ou pour se dispenser de juger, ou par un tempérament qui m'a toujours paru hors de sa place, c'est de condamner tous les deux leçon importante, motif pressant et indispensable de fuir à l'orient quand le fat est à l'occident, pour éviter de partager avec lui le même tort. ÉD. 5.30 Les citations célèbres de Jean de La Bruyère Les bienséances mettent la perfection, et la raison met les bienséances. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De quelques usages 1688 La paresse des hommes a encouragé le pédantisme. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De quelques usages 1688 Le flatteur n'a pas assez bonne opinion de soi ni des autres. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements 1688 Ne songer qu'à soi et au présent est source d'erreur dans la politique. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements 1688 Avec les gens qui par finesse écoutent tout et parlent peu, parlez encore moins. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la cour 1688 À l'esprit chagrin, tout lui est suspect jusqu'aux caresses que lui fait sa maîtresse. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De l'esprit chagrin 1688 L'esprit chagrin fait que l'on n'est jamais content de personne. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De l'esprit chagrin 1688 Un homme de mérite n'est jamais incommode par sa vanité. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite 1688 Il n'y a point au monde un si pénible métier que celui de se faire un grand nom. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite 1688 Il y a plus d'outils que d'ouvriers, et de ces derniers plus de mauvais que d'excellents. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite 1688 Les hommes sont trop occupés d'eux-mêmes pour avoir le loisir de discerner les autres. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite 1688 La vertu a cela d'heureux qu'elle se suffit à elle-même. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la mode 1688 Un fat est celui que les sots croient un homme de mérite. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements 1688 Toute confiance est dangereuse si elle n'est pas entière. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et de la conversation 1688 Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent plaire. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et de la conversation 1688 L'entêtement et le dégoût se suivent de près. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements 1688 La naissance fait moins d'honneur qu'elle n'en ordonne Vanter sa race, c'est louer le mérite d'autrui. Jean de La Bruyère ; Les préceptes et maximes 1688 Talent, goût, esprit, bon sens, choses différentes, non incompatibles. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements 1668 Entre le bon sens et le bon goût, il y a la différence de la cause à son effet. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements 1668 Il se croit des talents et de l'esprit il est riche. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des biens de fortune 1688 Un critique n'est formé qu'après plusieurs années d'observations et d'études ; un critiqueur naît du soir au matin. Jean de La Bruyère ; Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle 1688 Estimer quelqu'un, c'est l'égaler à soi. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements 1668 L'esprit de parti abaisse les plus grands hommes jusques aux petitesses du peuple. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De l'homme 1688 Qui ne sait rien croit enseigner aux autres ce qu'il vient d'apprendre lui-même. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et de la conversation 1688 La moquerie est souvent indigence d'esprit. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et de la conversation 1688 C'est le rôle d'un sot d'être importun un homme habile sent s'il convient, ou s'il ennuie. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et de la conversation 1688 Soyez effronté, et vous réussirez. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la cour 1688 Entre esprit et talent, il y a la proportion du tout à sa partie. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des jugements 1688 Le distrait éclate de ce qui lui passe par l'esprit et réponds à sa pensée. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Pensées diverses 1688 L'athée ne nie pas Dieu et la religion, il n'y pense point. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Des esprits forts 1688 La faveur met l'homme au-dessus de ses égaux, et sa chute au-dessous. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la cour 1688 Un caractère bien fade est celui de n'en avoir aucun. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et de la conversation 1688 Un beau-père aime son gendre, aime sa bru ; une belle-mère aime son gendre, n'aime point sa bru. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et de la conversation 1688 De bien des gens il n'y a que le nom qui vaille quelque chose. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite 1688 Le sage guérit de l'ambition par l'ambition même. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, Du mérite 1688 Il y a des gens qui parlent un moment avant d'avoir pensé. Jean de La Bruyère ; Les Caractères, De la société et de la conversation 1688 La liste des auteurs populaires 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. 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